Vendredi matin. On avait prévu de partir à 9h00. 9h15 arrivent Ludo et Max,
mes fidèles allcoliques du Tim Breizh.
Ludo est fin prêt comme d’hab, c’est-à-dire licence non encore partie,
roulement AV HS et pneu AR à plat.
Ma moto attendait sur la remorque, mais finalement pendant que Ludo part
acheter des roulements et une chambre à air, on a réussi à bourrer les 3
bécanes et le matos dans le Sprinter du plaquiste, malgré les étagères sur
le coté qui nous bouffent toute la place. Tant mieux ça nous évitera de
crever une roue sur la remorque
Bon l’avantage du vieux Sprinter c’est qu’on a gardé tous nos points. Sur
l’autoroute, dans le sec ou sous la pluie c’est pareil c ‘est du 100 à fond
de 5. Sauf dans les montées D’auvergne où ça dépassait pas les 70.
Bref arrivée à Brioude vers 18h00. Contrôle administratif super rapide ainsi
que le CT (aprés avoir changé les roulements sur la Katé de Ludo et regonflé
son pneu). Le temps de boire quelques bolées et on va manger. On a
sympathisé avec une autre équipe voisine, et Erick ,récent possesseur d’une
WRF 250 nous explique sa technique du “Tout à l’embrayage”, technique de la
relance plus connue sous le nom de “Whiiiiiii iiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiii
iiiiiiii”. Bien entendu nous avons certaines divergences, moi-même ne
relançant jamais à l’embrayage. On rigole bien, aprés quelques verres on est
tous champion du monde. on part à la recherche du gite à minuit et demi avec
de vagues indications, finalement on le trouve rapidement et là hop, une
claque sur les couilles et au lit.
Déouane (Jour 1 en Français) :
Il fait beau et chaud, on part récupérer les temps en tong et T-shirt. Pan
qu’elle fait la machoire en tombant par terre, 8h00 de moto au pointage ! En
gros 4 CH de 2h chacun.
CH1 : Assez roulant dans l’ensemble. De la poussière quand on se suit de
trop prés. La SP1, une spéciale tordue trés technique sur un monotrace tout
en dévers, avec passage dans ruisseau, montée et tout ce qui va bien comme
j’aime. Par contre j’ai des potes qui sont restés un peu bloqués derrière
des pilotes (N’est-ce pas Yo ?). A chque sortie de spéciale ya un écran plus
un speaker qui nous annonce nos temps, génial. On est tous les 2 (l’équipe
Breizh) dans les 10 secondes, rien n’est joué ah oui, le Ludo ayant
crevé dés le début, il est reparti mettre enfin un bib et nous rejoindra au
CH. Ca commence bien pour le classement équipe.
Tous les CH sont à Brioude, ça c’est génial. Pas de problème d’assistance.
Arrivée avec 45 mn d’avance, on a même le temps d’aller se prendre un demi
et un sandwich à la buvette.
CH2 ressemblant au CH1, avec une spéciale un peu plus rapide, où mes jeunes
collègues me reprennent quelques secondes
CH3 plus grassouillet, faut dire qu’il a plu. Il paraît qu’il y avait même
un bourbier, bon, nous en Bretagne on appelle ça une flaque.
Super joli avec plus de relief, et des sentiers plus étroits. Temps moins
larges, un quart d’heure d’avance environ. Une spéciale avec des saut et des
devers IN-CON-DUI-SI-BLE tellement c’est gras et la terre est dure. Je ne
saute rien et zizague de gauche à droite pour chercher l’adhérence sur
l’herbe. Je rattrappe Ludo qui peine à monter une grosse marche glissante,
et comme lui je m’y reprend à 2 fois. Cette spéciale sera d’ailleurs
neutralisée le soir par souci d’équité, certains l’ayant fait sur le sec et
d’autres sur le gras. Dommage car on avait pas trop mal gazé et on chute au
classement aprés
6 spéciales en tout à la fin de la journée, 4 différentes dont 2 qu’on fera
2 fois.
Pas de grosses difficultés. On fait le filtre, le plein et un peu de graisse
sur la chaine qu’on retend, on remet les motos au parc et on file enquêter à
la buvette voir les temps de spéciale. On est dans les 80 environ, pas
terrible.
Là grosse marrade lorsqu’on apprend qu’Erick est resté coincé au fond des
bois, embrayage rincé ! )
Il es dépité et veut rentrer sa moto dans le camion. Je le convainc d’aller
au Casto voisin acheter quelques rondelles.
Pendant ce temps on couche la brêle et on demonte le carter d’embrayage.
Effectivement il a bien fondu. On intervertit les disques garnis, on rajoute
2 rondelles sur les vis qui poussent les ressorts, on retend la garde en
haut et en bas, et sous ses yeux zébahis vlà un embrayage qui remarche. il
reprendra le départ le lendemain, l’embrayage tiendra 4 h mais rendra
définitivement l’âme au CH3. On est pas magiciens non plus.
Nico, son collègue, a des problème avec sa 400 KT. Elle marche au ralenti,
mais ratatouille dés qu’il accélère. Ca fait 3 fois qu’il dépose le carbu
et commence à déprimer. au vu des symptômes, je lui conseille de vérifier la
membrane de la pompe de reprise, j’avais déjà eu la même chose sur le 400
YAM. il est sceptique, car pour lui la pompe de reprise ne sert qu’en bas
regime, mais s’execute quand même. Bien lui en prend, la membrane est pleine
de merdasse, un coupde chiffon et hop une moto neuve. Elle marchera impec le
restant de la course.
Un petit barbecue convivial ensemble pour finir la soirée. Bon je précise la
convivialité ça commence à un litre par personne.
Un dernier coup de rouge et hop au lit il est déjà 1h .

Détou (Jour 2) :
On roule moins aujourd’hui, le dernier CH ne fait q’une demi heure consitant
à faire la spéciale de Brioude. Par contre le reste idem et départ 1/2 h
plus tot, soit 9h31 pour nous au lieu de 10h01 hier. 8h00 le reveil, petit
dej constitué de tartines de Nurofen trempé dans un bol d’Eferalgan. 5
spéciales aujourd’hui.
Le parcours est (pour moi) plus intéréssant, c’est un peu plus gras, ça
glisse mais pas de trop, juste de quoi pas avoir de poussière. Le CH3
comportera désormais des parties plus sévères, à savoir 2 ou 3 montées
glissantes mais toujours rien d’infranchissable.
La spéciale glissante d’hier est trés roulable, avec des grosses marches à
sauter. C’est dans celle-là que je ferais mon meilleur chrono par rapport à
mes collègues.
Au final Ludo Max et moi finnissons 51, 184 et 71 au scratch général sur les
2 jours, on est plutôt contents.
L’équipe est dans les choux à cause de l’abandon de Ludo le J1, dommage, le
J2 on est classé 11ème. Bonne surprise.

Conclusion :
Un bel enduro, beaucoup de spéciales différentes, une organisation au top,
une logistique super pratique (tout à Brioude).
Accessible à tout le monde, yen a aussi pour les pilotes plus expérimentés
qui peuvent rouler vite ou en équipe.
Des temps assez larges, ce qui fait qu’on est pas trop fatigué, et qui
permet de vérifier la mécanique à tous les CH.
Des sentiers rapides, du relief, des chemins de montagne, des petits
monoitraces sympas sous les sapins….
De bon moments conviviaux en perspective.
A conseiller à tous ceux qui veulent faire un bon coup de moto entre potes
ou tout seuls.
Le classement par équipe amène vraiment un challenge plus intéressant que le
simple classement individuel. Des pilotes moyens comme nous peuvent si
l’équipe est homogène être pas trop mal classés.
Rendez vous en 2008 si l’épreuve est reconduite….

Serge C.

Salut tous,

Motivé comme jamais par une envie irrépressible de figurer sur les tablettes
de la ligue régionale de Provence, au chapitre Enduro, verset 2007, s’il
vous plait, je me décidai à accompagner Fred en stage de deux jours chez
Oncle Albert… Oui, oui, celui là même, l’illustre franchissseur, l’hôte de
moultes essais de nos brêles adorées pour nos mags préférés… On allait
voir de qu’on allait voir (j’adore cette expression !) bref, c’est un poil
anxieux qu’on se pointait au domaine de la Gore - Ca allait saigner !

Au petit déjeuner on fait connaissance de Julien, un parisien (qu’on a
aussitôt emboucané sur le PSG - normal) et qui prévoit un périple en Afrique
avec sa XR650 flambante. Il est venu ici avec la ferme intention de savoir
manipuler sa moto pour éviter les pièges d’un périple Alger-Abdijan. Oncle
Albert lui a vite fait refilé un TTR d’avant guerre pour qu’il fasse ses
armes.

Au matin, Albert fait le tour du propriétaire à la façon d’un maquignon
jaugeant nos bêtes avant de les envoyer à la boucherie. L’oeil du maitre
s’arrête sur mon étincellante 200 KT : garde boue avant tordu, boucle
arrière du cadre savament voilée pour compenser, fond de plaque de
différents tons de vénilia vert découpés à la serpe, un filet d’huile noire
qui goutte du silencieux malgré la croute de terre sèche qui l’enveloppe…
Verdict sur les commandes : faut pas que la poignée tourne, l’embrayage il
est trop dur car il faut pouvoir le choper et l’utiliser de l’index seul, ta
fourche “elle est en bois”. Bon.

Après une rapide prise en main, on a attaqué les exos et on a continué.
C’est pas compliqué, pendant deux jours j’ai eu l’impression de ne faire que
du “dur”. Exercices de freinage en descente rapide (garder du régime moteur
pour asseoir la tomo tout en actionnant le frein arrière), pratique de
virages dans un mouchoir en faisant déraper le cul de la brêle, puis sans
déraper, franchissement de tronc d’arbrisseaux, tentavives de montée raide,
ratage des tentatives, passage en remontée de ruisseau (debout et
rapidement, svp !), technique de saut sur table (faut aller beaucoup plus
vite !), bref heureusement qu’il y a des temps morts parce qu’à s’appliquer
sur un exercice pas évident, on est vite cramé.

En clair et en fin de stage ça donne :
- Il y a de plus en plus de trucs que je ne sais pas faire,
- Ce que je croyais savoir faire, je le fais mal ou dans le désordre
(gloups!!)

Mais…
- Je sais comment bien le faire. C’est pas au point, certes, je n’y
arriverai certainement jamais, d’accord, mais ça permet de travailler dans
la bonne direction.

Personnellement, je dois :
- Rester debout et sur l’avant de la brêle (même quand je veux poser mon cul
pour choper de l’adhérence par fatigue ou par flemme)
- Savoir garder mon moulin à un régime REGULIER dans les tours, et jouer sur
l’embrayage pour _distribuer_ de la puissance en fonction de la difficulté
- Ne pas faire Wouap! Wouap! Wouap! avec l’accélerateur. Un drame. Faut
avouer que ça enlève une partie du plaisir de piloter un 2 temps, mais c’est
la rançon de l’efficacité.

La leçon d’Albert. Il en fallait une et mémorable elle fut :

C’est l’histoire d’une montée, elle n’est pas super longue et il y a deux
parties. La première partie commence par un virage dans la pierraille qui
jette dans tous les sens, et continue raide entre arbres, racines et rochers
sur une 15aine de mètres. Un petit snetier à flanc, cloture cette première
partie et sert d’échappatoire. La seconde partie commence là : c’est encore
plus raide, raviné, faut serpenter entre les arbres et ça se termine par un
mur quasi vertical de 2 m de haut en terre.

Mon premier essai fut assez bref : je tente de la jouer fûté en prenant de
la vitesse dans le virage, ça n’a pas été plus loin : La meule en travers
dans les pavasses. Je retente en souplesse, le virage passe, mais dans la
foulée je ne mets pas assez de gaz et c’est retour à la case départ.
Troisième essai : souple dans le virage, j’attends que la brêle soit en
ligne pour y aller franco… Ça monte, pas terrible, je pédale, je me fais
bazarder à droite et à gauche, je fais cirer, et dans un dernier souffle je
chope l’échappatoire. Gros, gros OUF de soulagement ! Bon, je ne m’estime
pas malheureux sur l’action et m’arrête à cette première partie.

Maitre Albert venant à ma rencontre, m’aborde à peu près en ces termes :
“Eh l’ami, veux tu que je montrasse comment utiliser ta KTM ?”
Sitôt dit, sitôt fait. L’oncle Albert monte sur mon brêlon,
Et s’en va tout pétaradant, au bas du raidillon.

Il passe à vitesse ralentie le pénible virage
Qui, il y a peu me mettai vert de rage.
Je me dis que ça va finir en carnage,
Quand va t’il enfin lacher l’embrayage ?

Mais l’homme a plus d’un tour dans son sac,
Il attendait le moment de passer à l’attaque :
Un peu de terre meuble au fond d’une saignée,
Le voilà qui prend les tours et essore la poignée !

On ne voit pas grand chose sinon une trainée bleutée,
Une roue arrière qui s’emballe, des caillasses éjectées,
Et un bonhomme debout, concentré sur sa trajectoire
L’index gauche comme une gachette dosant l’embrayoir

Que croyez vous qu’il arriva ?
Ce ne fut qu’en haut qu’il stoppa !

–
Sérieux, il a fait la même chose avec le 300 de Fred, à 3/4 plein
régime(genre ça hurle de chez Metalica), il garde de la vitesse et joue sur
l’embrayage pour garder de l’adhérence. Impressionnant. Bon, j’ai évidemment
essayé cette technique, j’ai cru un instant avoir trouvé le saint Graal,
mais l’instant fut de courte durée, j’ai filé direct sur un arbre.

Voilà, voilà
On bosse dur chez A2O… Et ce qu’il y a de sympa c’est que tu décides de
ton programme. Notre moniteur, Pierre, a fait tout son possible pour qu’on
bosse ce qu’on avait envie de travailler : j’ai l’impression qu’il nous a
filé les bonnes bases. Après, c’est pas à 45 balais que je vais me
transformer en Merriman…

Bruno de Mars

Dimanche 18 avait lieu la reprise du championnat d’Enduro breton, à Hénon.
Ludo nous livre ses impressions de poireau.

Etant donné que tout le monde y va de son petit mot pour comparer ses
performances, je vous le dit tout net : J’AI FINI ! Certes, j’ai fini
hors temps mais ca compte ! Hein oui ca compte ? Bon, pour une première
et avec tout ce que j’avais entendu dire par Grobelix !!!
Bon alors, j’ai vu passé les L1 3 fois, les L2 deux fois et à peu près
tout ce qui pouvait encore rouler.
J’étais pourtant pas trop mal parti avec seulement 6′ de retard au CH1
mais alors après bien venu en enfer. Le CH2 a eu raison de mon physique.
Crampes sur crampes et il fallait relever la moto à chaque fois. J’ai
tout monté, j’ai tout franchi, et à l’arrache j’ai retrouvé un peu
d’énergie pour le CH3. La spéciale ? Oui, je l’ai faite aussi …
Bon, j’ai bien vu que j’avais pas péter le chrono de l’année. Qd je suis
arrivé (enfin !), tout le monde était à la buvette. Les officiels
étaient limite de fermer la boutique. Mais moi, je m’en foutais : Hénon
c’était ma GLC à moi.
En tout cas, merci à tous ces inconnus qui m’ont aidé parfois. Et comme
dirait Grobelix : j’ai une grosse marge de progression !!! lol !!!

PtitLu qui est inscrit à Ploërmel dans 15 j et qui doit travailler son
physique.

Vroom !

Ca y est ! Hier Fred et moi on était off, prêts pour une grande journée de meule dans les champs !

Balade par les chemins pour se chauffer les mimines, un peu de free
ride dans un immense bac à terre rouge vierge de toute trace :
une terre meuble, profonde et friable… Le plan idéal pour décalaminer le 2 temps, un rêve !

On enchaine ensuite sur le circuit de Cross de V : depuis longtemps
je voulais m’entrainer aux sauts un peu longs. On s’est trouvé deux petites
tables pas méchantes… Putain ça demande de la testostérone ces conneries !
Verdict : je n’arrive pas à décoller plus haut qu’un poulet qui tente de
s’envoler ! Enfin, c’est pas grave, c’est vraiment fun cette sensation de
voler.

On enquille ensuite dans un de mes coins préférés : une liaison en monotrace
vers V, le genre garrigue à la Pagnol, rase avec des affleurements de
rochers blanc/rouge, des bosselettes mais point de bartavelles. Break bouffe
rapido, le plein, et ça repart vers le Viaduc de R, on se rate un
peu dans les directions et on se retrouve en bas du viaduc qui enjambe,
allez 15-20m de rivière. Il y a bien une trace de pneu moto TT sur la berge
où on se trouve mais je ne vois où le gars traverse… Je finis par
descendre de la moto pour élucider le mystère. Finalement, il y a un vieux
semblant de trace dans la rivière, mais en face pour remonter sur l’autre
berge, ça a l’air coton. Bon, allez on tente : un peu de gaz, mais pas
trop… je roule sur des oeufs, doit bien y avoir 40 cms de flotte mais pas
trop de courant, ça passe jusqu’en face mais là, pas moyen de remonter sur
l’autre berge ! Bon, pas d’angoisse, un demi tour un peu bovin et ça repart
au départ …
Enfin, j’y étais presque quand une truite sournoise et stéroïdée me fit
chuter dans la baille. Beu euh euh fit le 200. Pas la grosse gamelle avec
gerbe, hein, pas le gros plouf dans le bassin olympique, juste une
inclinaison de la machine coté filtre à air, allez 45°, rien de méchant.
Retour à la berge bottibus mouillatus gravus. Bon, je passe sur la
demi-heure à kicker, démonter, sécher et remonter la bougie, mais j’ai les
boules à cause du filtre à air de merde - certifié non étanche - des KTM,
franchement du foutage de gueule.

Deuxième gué, deux heures plus tard… Plus petit et semble-t-il (?) moins
profond… Fred se méfie et reste en haut, j’y vais en trottinant à coté de
la moto, rincé pour rincé, je ne crains plus rien. Bon, ce coup-ci ça
passe… Ouf. On retourne sur Mars par le bois de l’A (ambiance Bois de
Boulogne - capotes usagées - que des mecs - rouleaux de PQ…) Ah le bon air
de la campagne ! Un petit détour par notre spéciale vers la gare d’A
et hop, un bout d’auroroute, d’embouteillage sous une fine pluie et nous
voilà rendus…

Une bonne journée de balade de plus sous la ceinture,

Amis enduristes et baladeurs, roulez souvent : si on n’entretient pas ces
chemins, qui va le faire ? Hein ?
Pensez aux randonneurs pédestres, aux vététistes. Aux cavaliers. Vous
n’allez pas les laisser se perdre dans la nature faute d’avoir roulé et
entretenu nos beaux chemins ?

BrunoSplash

Je ne sais pas pourquoi il m’a fallu attendre autant de temps. 22 janvier.
Premier roulage 2007. Et avant ? Ben avant c’était la ballade dans les
Cévennes. Rien que ça ! Et keskisépassé hein ? On a chouré la KT de Fred,
les vacances de Hellno, le taff qui repart comme en 40… Bref, la
martingale imparable qui ruine loisirs verts et ramollit le coup de gaz !

Mais bon, ce matin, tremblotant et fébrile après 2 jours au lit dûs à une
crêve tenace - genre je me réveille dans une piscine gelée et ma femme (ou
bien est-ce un homme de sexe féminin ?) s’est réfugiée sur le canapé marre
qu’elle en avait de barboter avec un phoque en train de faire ses eaux - ce
matin donc, le kick cracka mon KT 200.

Un inusable, inoxidable, intemporel, inaltérable, inénarrable, etc sourire
me monte aux lèvres. J’adore le petit emballement du moteur sous starter et
le zoli nuage de fumée bleue qui s’échappe derrière moi pour aller rejoindre
fissa ses congénères plus haut dans le ciel. Le son plein d’un pot qui monte
en régime. Les vitesses qui passent à la volée. Les rues marseillaises déjà
encombrées de caisses et de bouchons pour aller chez Fred.

J’ai du calmer ma joie matinale rapidement : Mon deuxième feu passe au vert,
petit virement à 90° pour glisser dans le Bd Michelet, un pneu arrière tout
neuf, une pression démesurée sur la pédale… Me voilà par terre en train de
glisser entre les bagnoles et les étincelles du cale pied qui racle. Pas de
bobo - je devais faire un bon 15kmh! - Mais une belle honte au milieu des
encarrossés de la 2×3 qui mène au vélodrome… Beuh, allez, on passe à la
suite.

J’arrive chez Fred qui entrenne sa flambante 300 KT, une occase de chez neuf
vraiment nickel.

Et c’est parti, il nous faut une 20taine de minutes pour trouver la terre,
et hop ! Le bonheur ! On passe la matinée à visiter nos classiques single
tracks, on tourne un peu sur nos petites spéciales pour retrouver la douce
sensation du grip sur l’angle(mollo), à reprendre goût au tabassage en règle
des avants bras. Il n’a pas une marre, pas une flaque mais la rosée a collé
la poussière au sol. C’est parfait.

Pause repas vers Trets et on tombe sur 4 autres enduristes en train de
prendre un break en terrasse. Hop, on débute l’après midi à six (un seul 4T
dans le lot) Ils enquillent méga vite dans du technique que je passe en
péladant… Bref rien de neuf pour moi !

On se sépare d’avec les 4 gars sympas à la station service, et on file
terminer notre journée dans une magnifique spéciale dans le pré de la
“sambuc”- Fred me taxe de 2 misérables secondes sur plus de 4 minutes
d’effort! - Mais la revanche est pour bientôt…

Avons croisé :
- Deux paires de mollets soixantenaires chaussés de rouge - grognons -
(aussi quelle idée conne de se balader avec des batons de marche sur une
piste large)
- Deux promeneuses quarantenaires (50% grognon 50% sourire)
- Une classe de CM2 environ qui s’est éparpillée à notre approche, avant de
nous faire d’adorables petits coucous timides.
- Deux VTTistes descendeurs (casqués et suspendus comme dans les magazines
de l’Xtrem) sur du plat - ce qui explique pourquoi y z’avaient pas l’air
jouasse.
- 4 Enduristes heureux de vivre, de rouler et de partager.

Voilà retour sur terre un lundi OFF.
Je vous en souhaite plein !

BrunoDeMarsAvousLaTerre

Pour vous aider à poser vos RTT, Gérald a mis en ligne sur son site un calendrier des compétitions à venir, plutôt axé Grand Sud-Ouest. Vous y trouverez les courses du Ch. de France, les Classiques (enduro et sable) ainsi que les enduros de ligue (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Limousin.)

Merci Gérald !

Après l’aventure vécue par Astrid en 2003 et 2005, Yannick “18″, Pascal et Rémi l’an passé, c’est au tour de Ragnar Katerbau de se lancer dans l’aventure du Dakar, du 6 au 21 janvier.
Son site perso - Sa fiche sur le site officiel

Yannick Guyomarch sera également présent, avec son numéro fétiche, le 18. Deux sujets vidéos de l’an passé : 1 2

Rémi Bonjean participe cette fois en camion, avec pour mission l’assistance d’un groupe de motards.

Il y a aussi des listards intégrés comme commissaires dans l’organisation du rallye.

Certaines personnes n’apprécient pas de recevoir les messages un par un et préfèrent n’en recevoir qu’un seul par jour (celui-ci contenant tous les messages de la journée). Pour ce faire, il suffit d’envoyer au robot un message contenant dans le sujet “set digest”.

Pour passer en mode Digest (ou recueil) : Cliquez ici

Bientôt un séjour au ski en famille ? Vous pouvez suspendre votre abonnement pour ne plus recevoir de messages lorsque vous vous absentez pendant plusieurs jours. Plutot que de se désinscrire de la liste, il suffit de signaler la durée de son absence en envoyant au robot un message avec comme sujet “vacation X d” avec X le nombre de jours d’absence. La commande devient “unset vacation” que ce soit pour arrêter avant la fin initialement prévue, ou si le robot, encore embrumé par les fêtes, oublie de vous remettre en piste .

Pour se placer en mode vacances: Cliquez ici !

Bienvenue sur le blog de la liste enduro, qui me permettra - peut-être - de faire évoluer plus fréquemment ces pages.

Depuis près de 10 ans, cette liste de diffusion francophone est consacée à l’Enduro sous ses diverses formes

- balade, compétitions, adresses, astuces, environnement, …

La mailing-list rassemble environ 200 enduristes, des 4 coins de France (mais aussi d’Italie, Hollande, USA ou Nouvelle-Zélande), qui discutent de cette passion commune.

L’objectif premier est donc de permettre à des passionnés d’enduro d’en discuter, via le mail.
Il va de soi qu’elle existe aussi (ou surtout) pour permettre aux gens de se rencontrer et de rouler ensemble.

Quelques exemples :
- 7 balades de la liste déjà organisées (Auvergne, Alsace, Quercy, Cévennes, Limousin, …) et la 8e en préparation,
- un stage enduro en Auvergne
- de nombreuses sorties communes, sur le Lot, la Lozère, la Montagne Noire, la Haute-Loire, les Pyrénées, la Picardie, …
- engagement d’un équipage (et assistance) “liste” sur l’Enduo, location d’un gîte et assistance commune pour 6 pilotes au Ch. de France,

et surtout de solides amitiés qui se nouent !